Centre-du-Québec, le 19 février 2020 – Du 17 au 21 février, les Journées de la persévérance scolaire battent leur plein partout au Québec. La Table régionale de l’éducation Centre-du-Québec (TRECQ) est heureuse d’inviter l’ensemble des personnes gravitant autour des jeunes et moins jeunes à poser des gestes pour leur réussite. Cette année, la TRECQ invite particulièrement les employeurs à s’intéresser aux étudiants et à réaliser le rôle important qu’ils jouent pour leur réussite.

Ce défi, la TRECQ souhaite le relever avec la communauté d’affaires. Elle souhaite pouvoir arrimer les efforts du secteur de l’éducation avec ceux des employeurs dans une vision commune, orientée sur le développement de la relève.

68% des étudiants travaillent

Selon l’Enquête sur la santé des jeunes au secondaire, 68 % des élèves du secondaire de la région travaillaient en 2016-2017. La plupart continuent leur conciliation études-travail pendant leurs études post-secondaire, et certains concilient aussi la famille.

Prévenir le décrochage scolaire

Dans un contexte où l’attrait du revenu et l’occasion d’avoir un bon emploi sont de plus en plus forts, le risque de décrochage pourrait facilement augmenter.

« Pour l’instant, la région se porte bien. Nous nous réjouissons d’ailleurs d’afficher l’un des meilleurs taux de diplomation au secondaire de la province. Oui, il y a urgence d’embaucher actuellement. Malgré la pression de trouver des travailleurs, il faut permettre aux jeunes de terminer leurs études pour assurer à eux et à l’entreprise un avenir meilleur. Nous profitons donc des Journées de la persévérance scolaire pour rappeler aux employeurs le rôle important qu’ils jouent auprès des jeunes », mentionne le président de la TRECQ Alain Desruisseaux.

La TRECQ invite les employeurs à s’intéresser à la main-d’œuvre de l’avenir et à en prendre soin. Des gestes très simples peuvent faire une grande différence, comme :

  • Offrir des horaires flexibles, surtout en période d’examens;
  • S’informer de leurs études et de leurs résultats scolaires;
  • Discuter de leurs aspirations professionnelles;
  • Mettre en place un programme de bourses de persévérance scolaire.

Les employeurs plus sensibilisés au Centre-du-Québec

Lundi, le Réseau québécois en réussite éducative dévoilait les résultats d’un sondage[1] sur la perception des employeurs quant à leur rôle dans la réussite éducative. Selon les résultats, 67 % des employeurs du Centre-du-Québec et de la Mauricie considèrent qu’ils ont un rôle très important à jouer afin de permettre aux étudiants de terminer leurs études. À l’échelle du Québec, cette proportion est seulement de 57 %.

« Le Centre-du-Québec peut être fier! Ces résultats démontrent que les employeurs ont définitivement à cœur la réussite éducative, mais qu’ils peuvent poser plus d’actions concrètes. En ce sens, seulement le tiers (31%) des répondants ont affirmé encourager systématiquement les jeunes à persévérer. Nous invitons donc les employeurs à poursuivre leurs efforts. Nous sommes d’ailleurs motivés à travailler avec eux. La porte est ouverte et nous souhaitons faire partie de la solution », conclut M. Desruisseaux.

À propos de la TRECQ

Depuis près de 20 ans, la Table régionale de l’éducation Centre-du-Québec (TRECQ) contribue au développement socioéconomique de la région. Composée de représentants du milieu de l’éducation (commissions scolaires, cégeps, université et établissements privés), la TRECQ, collabore avec des partenaires et les mobilise en mettant en œuvre des projets répondant aux besoins de formation et de réussite éducative. Elle veille à mener à la diplomation le plus grand nombre de personnes possible par l’entremise de formations préparatoires au travail et de diplômes du secondaire, professionnel, collégial et universitaire.

Source :
Caroline Dion, gestionnaire
Table régionale de l’éducation Centre-du-Québec
819 293-5821, poste 5325
gestionnaire@reussiteeducative.com


[1] Le sondage Léger a été conduit au téléphone du 18 novembre au 13 décembre 2019, auprès de 1 000 décideurs dans des PME à travers l’ensemble du Québec. À titre indicatif, un échantillon probabiliste de même taille (n=1 000) aurait une marge d’erreur de ±3,1 et ce, 19 fois sur 20 (dans 95 des cas).